Histoire de Férération et du Royaume

Vandanar le fondateur :

Voici l’histoire de Vandanar, l’un des héros les plus célèbres de notre peuple.

Il naquit environ 75 ans avant la fondation de la Fédération Luitienne et faisait parti d’une branche de la famille Impériale d’Arak, il était un neveu très éloigné de l’Empereur. A l’époque, l’Ancien Empire était en pleine décadence, l’Empereur trop vieux ne pouvais régler à lui seul l’ensemble des crises que traversait le pays. Pour l’aider dans sa tâche, il choisit pour conseiller une personne de confiance un puissant mage, adoré par le peuple.

Hélas, le pouvoir est traître, et peu corrompre aisément le plus doux des homme, rapidement, le mage devint arrogant, et paranoïaque, il ne se passais pas un jour sans qu’il n’accuse un membre de la noblesse de comploter contre lui. A la mort de l’Empereur sa crainte d’être renvoyé par l’héritier, et de perdre toute influence sur l’Empire le conduisit à commettre l’irréparable. D’un seul mot il déchaîna son pouvoir sur la famille royale et l’anéantit. Surpris par sa propre puissance, le mage s’autoproclama Empereur et massacra la moitié des habitants de la capitale pour les soumettre. Cette cité, qui était l’une des plus riches des plaines d’Arak devint rapidement un repère pour sorciers et nécromants qui se livrèrent à leurs sinistres expérimentations en tout légalité.

Rapidement, les armées fidèles à la famille royale se rassemblèrent pour tenter de reprendre la ville, mais le félon, dont l’histoire allait retenir le nom de Mage Noir, déchaîna son pouvoir sur eux les écrasa.
Dans les années qui suivirent l’espoir s’amenuisa dans le camp des loyalistes, où qu’ils se cachent, ils ne pouvaient lui échapper, à chaque fois le Mage Noir retrouvait leurs traces et écrasait tout révolte avant même qu’elle n’éclate. Seul cinq provinces parvinrent à lui tenir tête. Dans ces provinces siégeait une assemblée de puissants magiciens.

En - 52, l’un d’entre eux, un jeune magicien nommé Erkass quitta la grande tour et parti à l’aventure. Durant son périple, il fit la connaissant d’un jeune homme nommé Vandanar, après plusieurs mois de voyage celui-ci lui révéla sa réelle identité : il était l’unique survivant de la famille Impériale d’Arak. Erkass fut-il émut par son histoire, ou avait-il seulement l’intention de défier le Mage Noir pour prouver sa valeur auprès de ses aînés ? Nul ne le sait, toujours est-il, que lorsqu’il eut traversé les montages, il incita Vandanar à lever une armée pour chasser l’usurpateur.

Durant les cinq années qui suivirent la petite troupes de Loyalistes parvint à enchaîner les victoires grâce au pouvoir d’Erkass et au génie de Vandanar. Mais malgré ces succès l’armée du Mage Noir était toujours largement supérieure en nombre, et la guerre, si elle continuait ainsi n’était pas près de finir.

Vers la fin de l’année -47, Vandanar, qui avait quitté le camp avec quelques hommes tomba dans une embuscade tendue par les troupes du félon. Malgré une résistance héroïque et le sacrifice de ses hommes, Vandanar fut fait prisonnier. Les sbires du souverain maléfique l’apportèrent aussitôt à leur maître. Celui-ci, heureux d’avoir enfin mis la main sur l’un des deux meneurs de la rébellion, le tortura afin de d’obtenir l’emplacement du camp des insurgés par pur sadisme, car il disposait d’un moyen bien plus rapide pour accéder à cette information : la magie.

Après un long interrogatoire, Vandanar finit par céder, et les troupes du Mage Noir quittèrent immédiatement la capitale pour en finir une fois pour toute avec la résistance.

Hélas pour lui le Mage Noir avait sous-estimé la ruse et la détermination de Vandanar. Celui-ci c’était délibérément fait capturer sachant que le cruel Mage préférerait le torturer plutôt que d’arracher les informations par la magie. Il lui indiqua un ancien campement utilisé par ses troupes qui s’étaient entre-temps approché secrètement de la capitale grâce un brouillard magique créé par Erkass. Dès que les troupes de tyran furent suffisamment éloignées, celui-ci se lança à l’assaut de la capitale. La cité peu défendue tomba d’autant plus vite que le jeune magicien utilisa son pouvoir pour créer de larges brèches dans les murailles.

Après avoir libéré Vandanar, Erkass, se dirigea vers la salle du trône ou l’attendait le Mage, celui-ci n’avait pas pris part aux combats, préférant économiser son énergie pour le duel devenu inévitable. Aux cours de ses aventures, Erkass était devenu au moins aussi puissant que le Mage Noir, mais la prise de la cité l’avait fortement affaiblit, aussi avait-il jugé préférable de s’entourer de quelques soldats afin de pouvoir puiser son énergie d’eux.

Dans cette salle du trône ce déroula un duel de magie comme on n’en avait pas vu depuis dix générations et comme on en a plus revu depuis. Pendant plus d’un quart d’heure les deux magiciens déchaînèrent une puissance inimaginable, chaque sort qui ratait sa cible anéantissait des quartiers entiers, les plus puissants affectèrent même le climat de la région. Finalement, Erkass parvint à prendre le dessus, et décapita promptement le Mage Noir. Vandanar eu alors la surprise de voir qu’il était avec Erkass la seule personne de la pièce à avoir survécut au duel. Pourquoi, personne ne le sait, peu être Erkass, ressentit-il le besoin de le protéger pour puiser son énergie, peu être le fit-il par amitié, ou peu être Vandanar eut-il tout simplement de la chance…

Après cette victoire alors qu’une partie des chefs Loyalistes voulait qu’il soit nommé Empereur, Erkass décida de partir vers le Nord. Vandanar quant à lui n’avait jamais eut une âme de chef et préféra fuir pendant un temps ses nouvelles responsabilisées. Après avoir passé plus d’une année à rechercher en vain les traces de son ami, il finit par se résoudre : il fallait qu’il prenne lui-même la tête de son peuple. Hélas pendant son absence les survivants livrés à eux même s’étaient tournés vers les différents chefs de guerre, et chacun d’entre eux avait fondé son propre clan.

En – 42, il parvint à prendre la tête d’une demi-douzaine de clans, et décida de leurs faire quitter les terres de l’Empire d’Arak. En effet, ce fut jadis des terres fertiles avaient été irrémédiablement ravagé par les contre coups du duel entre Erkass et le Mage Noir, la région devenait de plus en plus désertique.

L’année suivant ils arrivèrent sur la cote du Golfe de Tossa et Vandanar fonda une cité, grâce à ses talents de diplomate Vandanar réussit à soumettre sans difficultés les humains primitifs vivant dans la région. Ceux-ci furent si émerveillé par les connaissances des habitants de l’ancien Empire, qu’il les prirent pendant un temps pour des dieux, mais Vandanar se hâta de leur révéler la vérité, car selon lui, un jour ou l’autre les autochtones auraient découvert la supercherie, et les avoir abusés n’aurait put mener qu’a une nouvelle guerre.

Durant la dizaine d’années suivantes les autres survivants de l’Empire Arak virent à leur tour s’installer sur les côtes pour fonder leurs propres cités. Cette époque marqua la fin des Années de Chaos. Vandanar quant a lui mourut en l'an 2 (de mort naturel c’est rare…). Son dernier exploit fut d’unifier les petites Cités-Etat à Bast ce qui lui permit de devenir le tout premier Gouverneur–Général de la toute jeune Fédération Luitiènne, l’Empire d’Arak avait définitivement disparut. L’année suivante la cité fondée par Vandanar pris son nom en son honneur.

Du destin du général Erkass, on ne sait rien, si ce n'est que ses ainés baptisèrent la bâtiment dans lequel ils siègent encore aujourd'hui la Tour d'Erkass.

La Bataille des Champs Sanglants (An 127) :

La bataille des Champs Sanglants aussi connue sous le nom de massacre de Volowk eut lieu 10 après la fin de la guerre qui opposa la Fédération Luitienne à l’Union des Baronnies Feshings.
A l’époque, l’armée Luitienne qui venait tout juste d’être réformée par le baron Plaurec était considérée comme particulièrement redoutable (ce n’est plus le cas aujourd’hui) et le Gouverneur-Général Télart décida qu’il était temps que la Fédération étende ses frontières et élimine ses ennemis potentiels.
Le premier objectif de Fédération fut le Royaume Volowk situé sur la cote sud du golfe de Tossa. Profitant de ces temps troublés le roi de Volowk avait levé une flotte principalement constituée de corsaires et de navires Luitiens volés lors de la bataille de Gardonne ravageait fréquemment les cotes sud de l’Empire Agash et de la Fédération.
En représailles le Gouverneur-Général envoya une expédition d’environ 50 000 soldats pour détruire annexé le royaume ennemi. Le baron Plaurec qui avait été nommé commandant en chef de la force expéditionnaire parvint à éviter les patrouilles Volkes en traversant le golfe de Tossa en plein hiver. Il peut ainsi arriver au large de la capitale ennemi sans être repérer, mais contre toute attente, le Baron ne tenta pas de débarquer dans la ville, mais préféra accoster à quelques lieus au nord.
Aussitôt alerté de l’arrivée des Luitiens, le roi Volowk Argas III réunit à la hâte une petite armée pour repousse l’envahisseur (environ 12 000 hommes, principalement de l’infanterie et de la cavalerie légère ainsi que des tirailleurs).
Il rencontra l’armée Luitienne avant que celle-ci n’ai put quitter la plage et positionna ses troupes bien en vu des Luitiens et fit semblant de fortifier sa position. Le baron Plaurec se rendit immédiatement compte de l’infériorité numérique de l’armée ennemi et fit charger la colline avant que les Volkes n’ai put terminer leurs travaux de fortifications. Cela se révéla être une grosse erreur, les troupes Luitiennes n’avaient pas encore toutes débarquées et était complètement désorganisées, de plus les troupes devaient traverser la plage en courant se qui ralentit considérablement l’infanterie lourde.
Lors du premier assaut l’infanterie légère Luitienne, isolée du reste de l’armée fut massacrée. Toutefois le cours de la bataille s’inversa lorsque l’infanterie lourde entra dans la mêlée et les troupes du roi Argas firent la fuite. Sur de sa victoire, le baron Plaurec se lança à la poursuite de l’ennemi afin de pourvoir (après avoir tué le roi des Volkes et son armée) entrer dans la capitale sans rencontrer de résistance.
Seulement, le roi Argas avait été plus rusé que lui, sa cavalerie légère jaillit d’un bois situé dernière les lignes Luitienne et put à l’aide de javelots et de flèches tailler en pièces l’infanterie lourde Luitienne. Voyant que la bataille était perdue, le baron réembarqua ses troupes avant qu’elle ne soit totalement massacrées.
Au final, les Luitiens perdirent environ 37 000 hommes, morts ou prisonniers et ne tuèrent que 2 000 Volkes. Le roi Argas III rentra dans l’histoire comme étant l’un des plus grand stratège l’ère moderne, puisqu’il avait réussit avec une armée en sous nombre, jugée primitive par les nations du nord à vaincre l’une des meilleurs (la meilleur en fait mais je ne préfère pas l’écrire car ça risque de faire arrogeant) armée du monde. Le baron Plaurec lava son honneur à peine quelques heures plus tard, puisqu’après avoir réembarqué ses troupes, il peut prendre de vitesse l’armée ennemi et s’emparer de la capitale Volkes. La cité fut pillée de fond en comble et les navires à quai furent reprit par les Luitiens.
Au final, la bataille des Champs Sanglants sonna le glas des rêves d’expansion des militaires Luitiens, mais leurs permis tout de même de reprendre le contrôle du golfe de Tossa. Comme le dit le baron Plaurec, « Qu’est ce que la vie de quelques milliers de soldats d’infanterie en comparaison des millions de pièces d’or qui nous attendent » (il aurait aussi dit juste après sa défaite « là je devrait surement sortir une grande phrase mais j’ai pas d’idées et je crois que j’ai fait assez de conneries pour aujourd’hui…. »).
Le royaume de Volowk dû subir un blocus mit en place par la flotte Luitienne et fut pillé à de nombreuses reprises.