Les vieux grimoires poussiéreux des Protectorats

Aujourd’hui, je vais m’atteler à une nouvelle tâche, dépoussiérer d’antiques traités écris par les plus grands savants ou explorateurs des Protectorats. Comme vous pouvez vous en douter, ces textes ne parleront pas, ou peu des pays composant les protectorats, mais plutôt le monde.

Le premier texte sera un traité écrit en - 28 par l’astronome Finéas de Maurlante, il est intitulé :

La face cachée du monde, par Finéas de Maurlante :

« De nombreuses légendes existent au sujet des terres glacées de l’est. Les barbares d’Aflëgsus prétendent que jadis une grande civilisation renia ses Dieux, et que ceux-ci dans un geste de colère noire enfouir la moitié du monde sous la glace avant de disparaître à leur tour.

Bien sur, l’idée même qu’une créature aie assez de puissance pour réaliser un tel tour de force est complètement risible, toutefois, les barbares ne sont pas si loin de la vérité que l’on pourrait le penser. En effet, à de nombreuses reprises, les explorateurs de l’Empire d’Arak tentèrent en vint de trouver un passage vers l’est, hélas, ils se heurtèrent à chaque fois à l’immense rempart de glace. Lors de son dernier voyage, le grand explorateur Vérionès longea le mur pendant plusieurs milliers de lieux avec ses deux navires avant que l’expédition ne soit brutalement interrompue [Note : le navire amiral de Vérionès c’est fait écraser par un bloc de glace de plusieurs milliers de tonnes qui s’était détaché de la grande muraille blanche. C’est le problème lorsqu’on veut longer de trop près la banquise. Le seconde navire fut renverser par le raz de marée qui suivit, mais quelques survivant furent secourus par les pécheurs de la région].

Mais si on veut trouver une explication à l’existence de ce mur de glace, il ne faut pas chercher dans les comptes pour enfants de ces barbares incultes. En effet seul l’Empire d’Arak, grâce à sa science avancée, peu expliquer cela. [Note : à l’époque, la Guerre Sombre venait de s’achever, et donc l’Empire d’Arak n’existait plus, mais les habitants des Protectorats sont trop orgueilleux pour l’accepter.]

En effet, après de multiples observations des astres notre système solaire, j’ai pu constater que notre planètes contrairement aux autres mondes, tourne sur elle même à une vitesse très particulière puisque près de la moitié de notre planète n’a jamais été exposé une seule aux rayons du soleils ces mille dernières années.

Ce que nous appelons la nuit, n’a pas lieu lorsque l’autre face du monde est éclairée, mais lorsque, Noscar, notre planète jumelle s’interpose entre nous et le soleil, c’est pourquoi les nuits ne durent que huit heures sur une journée de vingt-quatre heures. Il est aussi à noter que les saisons n’ont aucunes influences sur la durée des journées puisque Noscar est suffisamment grande pour obscurcir notre monde dans son intégralité. Notre planète jumelle à aussi une influence sur les marées, qui sont toujours importantes de nuit, mais pas autant que l’on pourrait le penser, puisque plus des trois quart de l’eau de notre planète se trouve à l’état solide selon mes estimations.

La vitesse de rotation de notre monde est à la fois une bénédiction et une malédiction. En effet, si notre monde n’avait pas de face cachée au soleil, près de la totalité de l’eau présente sur notre planète serait à l’état liquide, et il n’y aurait donc que peu de terres émergées, de plus ces terres seraient englouties par les marées créées par la force d’attraction de notre satellite.

Mais il s’agit aussi d’une malédictions, puisque, nous le savons désormais, notre civilisation est condamnée à long terme. En effet, les barbares d’Aflëgsus ont bel et bien raison lorsqu’ils prétendent qu’il existait une civilisation sur la face gelée de notre planète, puisque nous avons découvert à de nombreuses reprises ces dernières années d’antiques ruines sur les îlots bordant le mur de glace. [Note : à l’époque de la rédaction de ce traité, le Saint Empire Divin n’existait pas encore, les barbares d’Aflëgsus étaient alors la force dominante dans le nord.] Comme vous l’avez peu être compris, notre monde ne tourne pas assez vite sur lui même pour avoir toujours la même zone cachée du soleil, chaque année celle-ci se déplace un peu plus vers l’est, et fatalement, arrivera un jour ou nous pourrons apercevoir ce mur de glace en regardant vers l’ouest, juste avant qu’il ne nous engloutisse tous…

Toutefois, il ne faut par être pessimiste car ce jour n’arrivera pas avant plusieurs dizaines de milliers d’années, puisque les ruines récemment découvertes sembles être extrêmement anciennes, ce qui veut dire que la glace n’avance que très lentement. Mais il reste un point assez troublant, la légende veut que l’Empire Rozannéen fut fondé il y a 100 000 ans, et les première archives écrites date d’il y a seulement cinq milles ans. Cela remet donc en cause toute notre histoire car ne serions pas les descendants des Rozannéens, mais un autre peuple venu de l’ouest, fuyant l’avancée des glaces. Cela expliquerait d’ailleurs pourquoi il n’y que si peu de vestiges de cette antique civilisation.




Cet écrit fit polémique à l’époque de sa publication, finalement Finéas de Maurlante fût déclaré hérétique (évidemment dire aux habitants des Protectorats, qu’il ne sont pas les descendants des Rozannéens, mais une bandes de réfugiés, et qu’en plus ils vont tous finir sous la glace ça avait trop fait d’un coup pour leurs petits cerveaux), la sentence fut sans appel, Finéas fut crucifié, une mort lente pour un De Maurlante, on a beau dire ce que l’on veut, ils avaient le sens de l’humour à l’époque !

Récemment la flotte Vandaréenne avec la collaboration l’Empire Agash a installée quelques avant-postes dans le nord-est afin d’observer le phénomène et d’estimer à quelle vitesse recule la banquise pour déterminer le temps que prendra celle-ci prendra pour faire le tour du globe.

Ce texte, conservé dans le lus grand secret par les Mages de la Tour d'Erkass, fut écrit entre 56 et 224 apr. FFL par l’Empereur Nakanos d’Efk l’Imprenable, il a pour titre,

" Je suis né en – 42, dans le clan de la Colline Blanche, à l’époque nos terres se situaient le long de se qui est aujourd’hui les Protectorats. Jadis, nous étions un peuple libre, de fiers barbares insoumis, mais cela changea. Mais j’anticipe.

Melketh, c’est le nom que je portais à l’époque, j’étais le fils du chef du clan. A ma quinzième année, mon père ma confia aux magiciens de la Tour d’Erkass comme le voulait la coutume. C’est cette année là que ma vie changea pour la première fois. En effet, les vieux magiciens de la tour découvrir que j’étais naturellement doué pour utiliser la magie. Ce fut un choc pour moi, jusqu'à présent je méprisais tout ces êtres, ces erreurs de la nature… Autant dire que mon apprentissage fut des plus mouvementé, mais je ne m’attarderais pas là-dessus.

Deux ans plus tard, l’an -25, se produisit le second grand changement de ma vie, une nation qui être jusqu’il y a quelques années inconnue annexa mon clan, ce pays n’était autre que le Saint Empire Divin.

Dès lors, je dus rejoindre la capitale, Gloria Imperatur afin de recevoir l’éducation impériale, un lavage cerveau qui n’avait que pour but de nous faire abandonner nos ancien Dieu pour un nouveau l’Empereur. Je fus rapidement repéré par les prêtres selon eux, j’avais une « intelligence particulière » et je fus envoyé vers le clergé pour y apprendre la magie. Ces imbéciles n’avaient même pas remarqué que je maîtrisais déjà la magie, du moins partiellement. Grâce à l’entrainement que j’avais suivit dans les Protectorats, je pus cacher une partie des mes pensées à mes instructeurs et même… A notre Dieu !

Peut être celui-ci fut-il trop naïf, son enseignement ne nous apprenait pas à masquer nos pensées, et il n’avait jamais sut que j’avais suivit l’enseignement des mages de la Tour. Il l’aurait peut être appris s’il n’avait pas massacré mon clan…

Quoi qu’il en soit, je parvins à passer inaperçu et je parvins à gagner sa confiance, en l’an -12 j’étais l’un des dix hommes les plus importants de l’Empire bien qu’étant en réalité une magicien relativement médiocre.

L’an 1 fut changea radicalement mon existence, à l’époque le Saint Empire Divin volait de victoires en victoires et venait de se lancer à la conquête des Protectorats, que l’on nommait vestiges d’Arak à l’époque, quatre royaumes sur cinq étaient déjà tombés c’est alors que l’impensable se produisit : pour la première fois de son histoire une de nos armée fut vaincu, pour la première fois un peuple nous résistait ! Le dernier des vestiges venait en effet de recevoir de l’aide d’une nation créée l’année précédente : la Fédération Luitienne. Les forces ennemies étaient dirigées par un vieillard d’environ 80 ans. Il était spectaculaire l’Empereur avait beau diriger lui-même les troupes, cela n’empêchait pas les Luitiens de nous vaincre. J’appris beaucoup plus tard que se vieillard n’était autre que le fameux Vandanar, le dernier membre de la famille Impériale d’Arak et surtout de fameux grand stratège des loyalistes durant la Guerre Sombre. Devant cette légende vivante, il n’était pas étonnant que nous n’arrivions pas à obtenir la victoire. L’Empereur fut lui-même troublé lorsque qu’il apprit l’identité du commandant Luitien je me souviens de ses paroles « Ainsi il est toujours envie… » il se retira ensuite dans ses appartements pendant trois jours et trois nuit, lorsqu’il en sortit, il prit la direction du camp des Luitiens pour négocier les retrait de notre armée.

C’est à se moment que l’Empereur fit la plus grosse erreur de sa vie, il m’avait laissé seul devant ses appartements, et pire il n’avait pas pris soin de jeter des sortilèges afin d’en garder l’entrée comme il avait pourtant l’habitude de le faire. Poussé par la curiosité j’entra dans le saint des saints, et je trouva immédiatement se que je cherchais depuis plus de 20 ans, son journal ! Je voulais découvrir les secrets de son pouvoir, mais se que j’y trouva me laissa sans voix. Notre Dieu n’était en réalité qu’un un homme, un vulgaire magicien qui n’hésitait pas à tuer pour survivre et à utiliser la magie pour réaliser ses rêves de grandeurs.

Après avoir lut ce livre je sus ce qu’il me restait à faire : fuir, fuir le plus loin possible pour échapper à sa colère, et me préparer. Car un jour viendra ou je détrônerais cet imposteur, un jour viendra ou les barbares des terres d'Aflëgsus retrouveront leur liberté et que les anciens dieux seront de nouveau vénérés !
"