Une nouvelle guerre....

Maintenant que vous savez assez de choses sur le Royaume Vandaréen on va pouvoir commencer l'histoire,
An 226 ap. FFL.

I. Le Duc de Bast :

Nasvak regardait le misérable mortel qui lui servait d’esclave. Avant qu’il n’eut fini son rapport Nasvak l’interrompit :

_ Je me fiche de savoir combien me coûterons ces mercenaires, Duc, je me moque tout autant de savoir les prix de ces assassins de la Guildes des Vorjaks, se ne sont que des pions tout à fait remplaçables.
_ Mais mon seign…
_ Interrompez moi encore une fois et vous verrez que vous êtes aussi remplaçable que ces soldats.
_ Veuillez m’excuser mon seigneur sa ne se reproduira plus.
_ Je l’espère, c’est dans votre intérêt. Est ce que les Frères de la confrérie d’Asgarion ont accomplit leur travail ?
_ Oui Maître, selon nos informations il n’y a plus aucuns mages dans tout les Royaume Vandaréen… Par contre ils ont échoués dans leur seconde mission. Veuillez accepter ma vie en réparation !

Nasvak regarda l’humain avec un sourire amusé puis lui répondis :

_ Se ne sera pas nécessaire petit Duc, vous ne pensiez tout de même pas que quelques misérables mortels pouvaient venir à bout d’Erkass Salandar si facilement ? Non, comme je vous l’ai dit ce ne sont que des pions, et ils ont réalisés ce dont pourquoi je les avait formés, ils ont rappelé à Salandar que malgré tout ces pouvoirs il ne pouvait pas tout anticiper, car j’ai pris soin même d'effacer toutes forme de pensées à nos pions.
_ Mais pour quelle raison l’attaquer Sir ?
_ Réfléchissez misérable cloporte ! Puisque l’Empereur-Dieu s’est fait attaquer et qu’il n’a sut prévoir cette attaque, que va-t-il faire à votre avis ?
_ Il va être sur ces gardes je dirais, suspecter son entourage.
_ Et pendant ce temps nous pourrons accomplir notre plan… Voyez vous mon petit Duc, aujourd’hui nous venons de mettre la première pièce de notre puzzle en place.
_ Et de quel puzzle s’agit-il au tout puissant Seigneur ?
_ Mais du seul qui vaut d’être assemblé cher Duc, celui de la conquête du Monde !

Nasvak éclatât de rire en voyant l’expression effrayé du Duc, cet humain pensait-il vraiment que lui, le plus puissant être du Monde ne ce contenterais que du Royaume Vandaréen alors que sa puissance n’avait jamais été aussi grande ?

Le Duc était en nage, mais il venait prendre sa décision, il n’allait pas laisser ce fou lancer sa guerre, depuis trop longtemps il le traitait comme un moins que rien mais ce soir cela allait changer… Il sérra ses poing et ses dents, prit une profonde inspiration puis ouvrit les porte de la salle du trône, son trône sur lequel cet être depuis trop longtemps l’insultait lui et ces ancêtres, mais il avait fait une erreur car lui, il n’était pas comme ces ancêtres, lui il ne se laisserait pas faire.
Mais malgré toutes ces bonnes résolutions à chaques pas qu’il faisait le Duc sentait se volonté faiblir, partout ou il posait son regard, il ne voyait que des mur ensanglantés et d’immondes créatures tapis dans l’ombre, inconsciemment il ralentit le pas comme si cela pouvait encore le sauver. Finalement, il arriva aux première marche de l’estrade ou était placé le trône, il allait ce baisser quand il se ravisa. Il redressa la tête, puis fièrement dévisageât l’être.

_ Cette fois s’en est trop Nasvak ! Rugit-il avec plus de courage qu’il ne s’en serait cru capable
_ Economiser votre salive répugnant insecte ! Je sais que vous voulez ce trône, mais ni vous ni vos pathétiques ancêtres n’ont pu l’obtenir, ce Duché tout comme votre famille m’appartient. C’est moins qui ai fondé cette cité, qui a choisit un de ces stupides chefs barbares pour le nommer Duc et pouvoir régner dans l’ombre, cela fait 270 ans que je reste dans l’ombre et vous pensiez qu’au moment ou mon plan serait fin pret vous pourriez prendre le pouvoir ? Vous êtes plus bête que je ne l’imaginais !
_ Non je suis pas un idiot, tout les soldats qui sont dans cette pièce me sont fidèles ! Clamat le Duc, et je sait pourquoi vous avez créé la confrérie d’Asgarion, car les mages sentent quand un autre utilise son pouvoir ! Et donc vous n'oserez pas m'attaquer, alors suis-je toujours aussi stupide ?

Nasvak ne put s’empêcher de sourire, ces humains étaient tous plus arrogant les un que les autres, mais pour une fois il dut reconnaître que ce Duc était assez intelligent, puis qu'il voulait prouver qu’il n’était pas un pantin stupide, cela allait donner une occasion à Nasvak de s’amuser… S’amuser à voir la détresse et la terreur sur le visage de son adversaire avant de l’achever.

_ Bien sur que c’est pour cela que la guilde d’Asgarion à été créé cher Duc mais comme vous me l’avez vous même dit ce matin, il n’y a plus de mages vivants dans tout le royaume.
_ A… Mais ce… B… Vous ne pouvez être sur de ce rapport dit le Duc triomphalement, rien ne prouve que nos espions aient raison, il se peut qu’un mage est survécut !
_ En effet petit Duc, mais je savez-vous qui je suis réellement.
_ En usurpateur qui ne peut utiliser son pouvoir !
_ Inculte ! Cette misérable cité à été fondée par mes soins juste après la Guerre Sombre, et les Dévoreuses, créatures qui furent jadis soldats du Mage Noir vivent sur ces terre, non se regroupent sur ces terres ! SAVEZ VOUS POURQUOI MISERABLE ESCLAVE ? SAVEZ VOUS QUI JE SUIS ? SAVEZ VOUS QUI VOUS VENEZ DE DEFIER ? JE SUIS LE MAGE NOIR ! ET RIEN NI PERSONNE NE SAURAIS ME VAINCRE PAS MEME SALANDAR ERKASS !

Nasvak éclata d’un rire démoniaque en regardant le Duc se liquéfier de terreur.

_ Non Salandar est assez puissant pour vous vaincre je le sais !
_ Il puise sa puissance dans son peuple quand il l’adore, soit ceci n’est pas négligeable, mais savez-vous de quoi je tire moi même ma puissance ? De chaque actes mauvais, vous savez ce genre d’actes comme il s’en produit des millions par jours de par le monde, imaginez combien il va s’en produire avec cette future guerre !

Le Duc baissa la tête et ferma les yeux cette fois il était sur, il était encore plus stupide que ces ancêtres, il n’aurait jamais du défier Nasvak, et maintenant il savait que le sort qu’il allait subir le reste de l’humanité le subirait aussi.

_ Pour répondre à votre question Duc, sachez que je peux vous tuer, vous et vos hommes, sans que les autres mages puissent me détecter, mais malheureusement cela va être terriblement fatigant pour moi c'est pour cela que j’offre la vie sauve au soldat qui m’apportera votre tête.

Le Duc se retourna et vit, terrifié ces propres gardes du corps soldats commencer à sortir les armes, visiblement, un seul être humain allait sortir au coté du Mage Noir, dès le premier coup d’épée le champ de vision du Duc s'obscursit, et il sentit même pas le second coup d’épée lui trancher la tête.

II.Réunion matinale :

En voyant sa table de travail recouverte d’une montagne de parchemins le vieil homme poussa un soupir à fendre l’âme. Il aurait préférer se trouver n’importe ou ailleurs que dans cette vielle tour hantée. Sauf peu être à Bast.

Il se dirigea tout de même vers la vielle table de bois située près de l’unique source de lumière de la bibliothèque, une étroite meurtrière. Après avoir tourné et retourné chaque document une dizaine de fois il se mit à les jeter au sol.
_ Travailler dans cette vieille tour en ruine pendant cette chaleur mais à quoi ils pensent ces idiots en bas . marmonna-t-il.
Soudain il arrêtât de jeter les parchemins au sol se rappelant que la plupart de ces documents avait plusieurs siècles d’existence et que si l’un d’entre eux se retrouvait abîmer il risquait bien de perdre son poste de gardien du savoir.
_ il faudrait que je me classe toute cette paperasse comme le font les archiviste mais… J’ai trouvé ! s’exclama-t-il en brandissant un rouleau un peu moins âgé que les autres.
_ Alors voyons voir… « Les mages mystificateurs ou être tout puissants » mouais pas terrible le titre ;
Il se mit à dérouler le parchemin et parcourut rapidement du regard les différents chapitres qu’il contenait.
_ Na na na na sa on s’enfiche on sait déjà… Mais bien sur qui si le Général Erkass avait des pouvoir magiques imbécile ! Je comprend pas qu’on t’ait autorisé à écrire quoi que se soit ! Tiens sa c’est intéressant. « La Tour d’Erkass regroupe les deniers véritables mages au monde…» et bien sur sa se trouve dans ce trou perdu des Protectorat ! Je plein le gars qui devra y aller.
L’homme posa le rouleau sur la table et alla chercher quelques feuilles de papiers pour rédiger un nouveau traité sur le Tour d’Erkass.

_ Hem ! Excusez moi messire Derendar mais le Roi Faeroe souhaiterait vous voir.
Derendar se retourna vers le jeune garçon qui venait de l’appeler.
_ Heu tu es qui toi déjà ?
_ Votre page Messire, le Roi m’a mis à votre service.
_ Je t’avais pas dire que j’avait pas besoin de toi ?
_ Si Messire mais le Roi m’a dit de rester quoi que vous disiez.
_ Ha. Bon et bien comme tu es à mon service tu va commencer par ramasser tout les parchemins qui sont parterre et quand tu aurais finit tu monter les livres qui viennent d’arriver d’Arthénor sa t’occupera et tu monteras aussi mon dîner au passage sa te fera les jambes.
_ Mais Messire cet escalier fait au moins…
_ 1683 marches je sais je les monter tout les jours depuis une vingtaine d’années. Bon c’est dans quelle salle cette réunion ?
_ La salle Rozannéenne Messire Derendar.
_ La salle d’état major. La situation doit être plus grave que je ne le pensait marmonna Derendar.
Il descendit quelques marches puis se retourna.
_ Hé petit c’est quoi ton nom déjà ?
_ Luyas Messire.
_ Bien Luyas…. Pensent aussi à ne pas faire trop de bruits si tu ne veux pas que les fantômes t’attaquent.
_ Des fantômes ? ? s’exclama le garçon effrayé.
_ Tiens tu sais faire des phrases sans Messire dedans maintenant dit Derendar en éclatant de rire. Allez bonne journée petit !

*
**

Après avant descendu l’interminable escalier Derendar s’engagea dans
un dédale couloirs après s’être trompé plusieurs fois de chemins arriva devant la porte de la fameuse salle Rozannéenne gardée par un Dizaines de gardes Royaux et deux Menzaïs.
_ Je suis attendus alors écartez vous de mon chemin !
_ On dirait que vous êtes de mauvaise humeur pour changer. dit une voix derrière lui.
_ Qui est l’avorton qui vient de dire sa !
il se retourna et se retrouva face à un homme d’environ deux mètre qui le dévisageait avec un sourire malicieux.
_ Ah ! Je suis ravit de vous rencontrer Grand-Amiral Azec, comment allez vous par cette belle journée ?
_ Tiens c’est étrange comme vous pouvez être poli lorsque vous rencontrez quelqu'un de plus important que vous !
Derendar serra la main du Grand-Amiral puis se tourna vers un garde.
_ Bon cette porte c’est pour aujourd’hui ou pour demain.
_ Excusez moi Messire. Dit le soldat en ouvrant la porte.

La salle était relativement grande, environ huit fois plus que la bibliothèque, et était éclairée par deux grande fenêtre. Au centre de la pièce se trouvait une immense carte du monde en relief sur laquelle était positionner une bonne centaines de pions vert représentant les armées du Royaume de Vandanar, la plupart se trouvaient à l’Est du Royaume près d’inquiétants pions rouges, inquiétant par leur nombre environ quatre cents. Les autres pions de la carte représentaient les armées du Saint-Empire-Divin dont certaines se trouvaient dans les montagnes du Nord les autres étaient les Forces navales du royaume disséminées dans le Golfe de Tossa et le long des côtes du Saint Empire et des Protectorats.
_ Tiens que font-elles là demanda Derendar à Azec en pointant du doigt les navires situés près des Protectorats.
_ Ils pillent normalement. Mais les problèmes c’est les points Rouges…
_ oui mais eux je sais ce qu’ils font. Ils nous collent la raclées du siècle.
Soudain Derendar s’aperçut qu’ils n’étaient pas seul dans la pièce, une dizaine de personnes étaient déjà présentes, le Roi, deux Amiraux, le dirigeant de l’organisation Menzaï, le Comte de Flamnoir et pour finir cinq Généraux qui le regardaient d’un air mauvais.
_ Quoi ? C’est le « raclée du siècle » qui ne vous a pas plus ?

_ Derendar ! Si je vous ai pas demandé de venir à cette réunion ce n’ai pas pour que vous critiquiez mais Généraux et mes Amiraux !s’exclamât le Roi.
_ Excusez moi Messire mais c’est difficile de faire autrement, nous sommes en guerre contre Bast et que faisons nous ? on pille les Protectorats au lie de leur demander de l’aide. pourquoi pas envahir le Saint Empire pendant que l’on y ai !
Cette fois ci ce fut au tour des Amiraux de lui lancer un regard noir le Grand-Amiral lui toussota d’un air gêné.
_ Quoi c’est vrai il faut être stupide si Bast nous attaque c’est qu’il on sûrement une flotte conséquente. Sans compter que la loyauté des Ducs, Comtes et autres barons est pluton suspecte !
_ L’idée viens du roi déclara le Grand-Amiral, j’ai protesté mais bon…
_ Je vous entend Azec vous savez ? Evitez de contester mes ordres trop souvent. Et vous Derendar pourquoi dites vous que la fidélité de mes Comtes n’ai pas fiable ?
_ Demandez à Hérizot, il en mieux informé que moi.
Tout les regards se tournèrent vers le dirigeant de l’Organisation Menzaï celui réajusta son col et s’éclaircit la voie et dit d’un ton solennel :
_ Voilà ce matin alors que je discutais avec Derendar j’ai reçut un rapport d’un de mes agents basé au Manoir du Duc de Roltar j’ai eut beau chasser Derendar de la pièce pour écouter ce rapport mais il a réussit je ne sais comment à nous entendre, il aurait put faire un bon espion si il aurait été Menzaï car les humains sont très mauvais espions la preuve on a arrêté deux espions du Saint-Esprit et du membres de la Guilde des Vorjaks qui voul…
Le Roi l’interrompit :
_ Je sais que vous adorez nous parler mais je vous en supplie allez en directement aux faits !
Hérizot le lui jeta un regard vexé mais poursuivit son rapport.
_ Bref un émissaire de Bast est venu le voir et lui à demandé de défendre la Démocratie en ralliant ses armées à celles de Bast. Il a ajouté que seul la Fédération Luitiènne était capable de maintenir nos Cités unies mais que vous aviez renversé ce régime qui nous avait fait vivre plusieurs siècles de paix. Il aussi déclaré que Bast voulait regrouper l’ensemble des fidèles de la Démocratie pour restaurer la Fédération.
_ Nous savons donc qui est notre ennemi déclara Faeroe, il s’agit de la Fédération Luitiènne, et nous savons aussi qu’une partie de nos troupes sont sûrement passées à l’ennemi et là on a un gros problème.
Le Roi fit le tour de la pièce tout en réfléchissant.
_ Azec, rappeler la Flotte immédiatement, aurons sûrement besoin de nos marins pour grossir les effectifs de notre armée de terre. Et prévenez aussi Celestus le nouvel Empereur de la situation afin qu’il puisse organiser des défenses côtières car sans la protection de notre flotte ces cotes risquent d’en baver.
_ Bien j’enverrais notre navire le plus rapide afin qu’il puisse donner l’ordre de replis avant que les grandes tempêtes d’hivers ne nous empêche de repartir.
_ Donc d’ici deux mois nous aurons 50 000 soldats de plus. Déclara Derendar j’espère que nous aurons pas été anéantit avant. Vous croyez que Celestus serait près a nous prêter quelques milliers de Kamikaze ?
Pour le première fois depuis le début de la conversation le Général des armés d’Arak pris la parole :
_ Non, je ne pense pas les troupes de Celestus sont en ce moment perdues dans les montagnes du nord à la recherche de pierres magiques et en plus il vient juste de prendre le pouvoir donc il aura certainement besoin de soldats pour maintenir l’ordre dans le pays car il doit surmenât il y avoir des fanatiques qui pensent que la mort de Salandar prédit la fin du monde, si on ajoute le départ de nos navires et les nouvelles notre guerre civile il risque d’il y avoir pas mal de remous là-bas.
_ Don on est seul… Bien vous pouvez partir je vous reconquerrais plus tard. Général je compte sur vous pour faire traverser les montagnes à vos troupes avant un mois. Abandonnez les position avancées car les danger ne vient pas du désert d’Arak.
_ Bien.

Derendar s’apprêtait à quitter la pièce avec Azec quand le Roi les interpella.
_ Non vous deux vous restez on a encore à parler.
_ A propos des recherches que vous vouliez que je fasse demanda Derendar.
_ En effet Khel euh Derendar. Alors quel est votre avis ?
_ Je pense que nous avons un très gros soucis. Car les rapports son exact. L’ennemis dispose bien de Mages et cela lui donne un gros avantages. Mais je vais essayer de rallier les adeptes des Runes mais je ne vous promet rien se qui les intéresse c’est surtout le savoir pas la guerre mais je parlerais au Conseil Mineur à la prochaine réunion.
_ Bon c’est pas tout mais je doit aller voir si mes nouveaux livres ont bien été monté en haut de la tour.
Derendar fit une courte révérence au Roi et partit en direction de la bibliothèque.

III. La différence entre courage et survie :

Deux mois avaient passés depuis la réunion et les deux armées placées sur la frontière ne bougeaient plus. Au cours des trois premières semaines quelques petites batailles avaient eu lieu mais aucunes n’avait eu de réelle importance, il s’agissait plus de tester l’armée adverse que de la vaincre. Au bout de ces trois semaines d’escarmouches les troupes avaient fortifiées leurs campement plutôt que de tenter une nouvelle attaque. Du moins jusqu'à aujourd’hui.

Mettel se tenait en haut de la tour des Dersérels et regardait le campement de l’armée de Bast qui depuis ce matin avait commencé le siège de la citadelle d’Eragoerd, au début de la matinée encore la plaine était vide d’homme mais vers dix heures une importante colonne d’hommes était arrivée afin de prendre la citadelle. Une cinquantaine d’hommes à peine alors que la garnison locale comptait plus de milles hommes et l’armée Royale qui était stationnée là était composée de cinq cents soldats professionnels. Une farce, ou une diversion. C’était ce qu’avait pensé Mettel dans un premier temps. Mais rapidement il s’était rendu compte que quelque chose clochait, lorsqu’il avait été en informer le Seigneur des lieux celui-ci n’avait pas parut surpris ni pressé d’envoyer ses troupes écraser l’ennemi sur le coup Mettel s’était dit que c’était peu être courant chez les humains de réagir ainsi après tout lui-même n’était pas humain mais Menzaï, il avait été détaché dans le 31ème régime d’infanterie de l’armée royal afin d’enquêter sur la loyauté des officiers.
Mais finalement ce n’était pas la fidélité des officiers qui faisait défaut mais celle de toute la garnison d’Eragoerd.

Après avoir fait une sortie afin d’écraser les troupes de Bast le Menzaï avait eu la mauvaise surprise que voir les drapeaux de la Fédération Luitiènne flotter à coté de ceux d’Eragoerd et aussi de voir les portes de la Citadelle se fermer. Après un moment de stupeur les différents stratèges envoyèrent des messagers réunir les différentes sections du 31ème dispersés dans la région avoisinante. Avec eux été revenus d’inquiétantes nouvelles, une armée grosse d’environ dix milles hommes faisait route vers eux. Après avoir réorganiser le régiment les stratèges lancèrent leurs troupes à l’assaut de la forteresse. Même Mettel qui jusque la avait fait tout son possible pour éviter le combat y avait participé plus ou moins activement et finalement seul trois tours avaient été prisent. Durant l’après-midi le nombre de soldats avait régulièrement diminué et finalement le soir venu il n’était plus que dix soldat Vandaréens et deux soldats d’Erageord qui avaient choisis de rester fidèle au Roi.

Soudain un bruit sourd le sortit de sa rêverie. Il se dirigea vers la massive porte de chêne, depuis plus de deux heure celle-ci résistait vaillament aux troupes Luitiènnes qui tentaient de la forcer. Mais quelque chose dans ce bruit avait retenu l’attention du Menzaï l’impact semblait avoir été plus violent que les précédent. Inquiet il se remit à scruter les ténèbres en essayant de discerner une forme familière, puis ne voyant toujours rien il se tourna vers un Erageordien.

_ Vous étaient sûr qu’ils viendrons lui demanda-t-il pour le dixième fois depuis une demi-heure. Car c’est pas pour dire mais on est comme qui dirait dans une situation désespérée….
_ Normalement il y en a toujours trois quatre qui viennent mais là je ne sais pas avec tout sa dit-il en désignant d’un large geste de la main l’armée ennemi qui campait en contre bas. Toutes ces lumières vont peut-être les effrayer…
_ Mouais. J’espère qu’ils viendront…
_ Euh on à un problème s’exclama un soldat près de la porte. Regardez la porte va lâcher on est foutu.
_ OK mettez vous en formation autour de la porte dit Mettel qui depuis la mort des officier avait prit le commandement, on a pas le choix les gars faut tenir le plus longtemps possible !

Soudain la porte se fendit en deux dans le sens de la hauteur, au coup d’après la parti de gauche était projetée violemment vers le mur de granit et la seconde partie était soulevée part une imposante créature reptilienne de trois mètres de haut…

_ Un Zargonde ! s’exclamât un soldat juste avant de recevoir le bout de porte en plein ventre.
Avec une rapidité étonnant pour sa taille le reptile s’élança vers le soldat le plus proche et d’un coup de griffe le décapita. Mettel déglutit lorsqu’il vit la créature se tourner vers lui, il chercha du regard de l’aide ses camarades mais ceux-ci étaient déjà entrain de combattre les soldats Luitiens. En voyant la griffe d’environ cinquante centimètres de la créature le Menzaï se senti très ridicule avec son glaive. Et malgré ses tentatives de s’éloigner le plus possible de la créature il fut contraint de la combattre, après avoir esquiver difficilement les premier coup du Zargonde, il plongeât vers lui, le monstre peut habitué à ce genre de comportement tenta maladroitement de couper son adversaire en petit morceaux avant que celui-ci ne soit trop près de lui, mais il ne réussit pas à éviter la lame qui lui entailla la jambe. D’un coup de pied furieux il expulsa le Menzaï vers le mur opposé. Mettel reprit ses esprits juste à temps pour éviter le coup de griffe de son adversaire qui se fracassa sur le mur.
_ Bah alors on a cassé sa petit griffounette railla Mettel.
Le Zargonde poussa un hurlement de rage et du revers de la main renvoya le Menzaï au sol, puis avec un sourire carnassier la créature lui montra sa main droite à laquelle il restait toujours une griffe et sa main de gauche qui tenait maintenant le glaive de Mettel.
_ Toi t’es fort tu sais s’exclama le Menzaï.
Le Zargonde planta ses pieds devant la tête de son adversaire puis leva le glaive au dessus du corps du Menzaï tout en fermant les yeux et en inspirant profondément. Mettel ayant reçut comme tout Menzaï qui se respect une bonne formation d’assassins et à ce moment précis les réflexes qu’ils avait acquit lui servirent : en une fraction de secondes il tira de sa botte une dague qu’il ficha dans le crâne du reptile et roula sur son flanc pour éviter que le corps –et le glaive- ne s’écroule sur lui.

Après avoir reprit difficilement son souffle Mettel se releva et vit que des douze soldats qui l’accompagnaient seul un était encore en vie et empêchait les ennemis de franchir la porte. Toutefois ce qu’il vit de l’autre coté du mur était beaucoup plus réjouissant en effet un jeune Dersérel à Tête Jaune était entrain de se repaître d’un cadavre saisissant sa chance Mettel fonça vers la créature qui heureusement était domestiquée et ne fut pas effrayée par le Menzaï. Soudain il étendit son autre compagnon.

_ Hé attends moi !
_ Désolé mais il est trop jeune pour nous porter tout les deux déclara froidement Mettel.
_ Mais… Je vais mourir…
_ Mieux vaut toi que moi s’exclamât joyeusement le Menzaï tout en faisant décoller sa monture.

Comme lui avait dit un soldat de la garnison locale la tour des Dersérels portait ce nom car depuis longtemps les créatures venaient y prendre leurs repas la nuit et heureusement pour lui celui-ci n’avait pas été effrayé par les agitations de la journée.