Aloysius Arthénor

Aloysius naquit en 22 avant Arthénor. Il était issus d’une famille de bourgeois qui possédait une multitude de magasin dans tout le saint empire divin. Son père l’envoya faire ses études dans une grande école de l’État. Il y fit tout son enseignement, et montra rapidement des aptitudes au science. Un brillant diplôme dans la poche, son père le fit revenir auprès de lui. Celui-ci sentant la jeunesse le quitter voulait apprendre à son fils les ficelles du métier. Malheureusement, le père d’Aloysius ne parvint pas à son but et il décéda avant d’avoir pu enseigner la moindre chose à son fils. Aloysius n’avait alors que 18 ans lorsqu’il hérita de l’énorme domaine économique de son père.

Juste avant sa mort, il appella Aloysius. Dans on dernier soufle, il lui indiqua d'une voix entrecoupée ses dernieres volontés:"
- Mon fils...tu es le dernier Arthénor... fais en sorte d'en etre digne...Mon conseiller a reçu mes ordres, tu devra le suivre...je compte sur t...toi."
Et il s'éteignit sans spasmes, pris dans un soudain sommeil sans retour. Aloysius ne pleura pas. Il n'eut aucun chagrin.

Aloysius vécu une vie de débauche pendant cinqs jours et s'éveilla après deux jours de coma le septième jour. Reprenant ses esprits, il se décida de suivre les instructions de son père et alla trouver le conseiller. Celui-ci se trouvait assis au bureau de son défunt père et ne fit pas attention au jeune Arthénor. Celui-ci l'interrompit dans son travail:"
- Bonjour Monsieur le Conseiller! Puis-je avoir votre nom?demanda-t-il
- Je me nomme Trandriskar, lui répondit-il, mais escusez moi, j'ai du travail.
veuillez sortir de mon bureau.
- Comment? Vous me demandez de sortir de ce bureau? depuis quand êtes vous assis ici? s'énerva Aloysius
- depuis la mort du Conte Arthénor, et je suis ici en droit. Je suis son conseiller et exécutant. Il est de mon devoir de poursuivre son oeuvre. Et qui êtes-vous, jeune imputieux pour osez hausser le ton face à moi?"
Aloysius sentit bouillir son esprit face au méprisant personnage.
"- Je suis Aloysius Arthénor, le fils unique du Conte du même nom et j'exige la restitution de mon patrimoine. Desormais, je m'assirai là et vous dans ce siège comme au temps de mon père, ordonna Aloysius."
Comprenant qui était le jeune homme qu'il avait insulté de jeune impétieux, Trandriskar préféra s'excuser:"
- Milles excuses, Monsieur, je ne pouvez pas savoir qui vous étiez. Je vous demande sincèrement pardon."
Et le conseiller s'empressa de débarasser le bureau et prendre place là où son patron l'avait ordonner. Aloysius n'était pas rancunier et décida d'accepter ces excuses. Il décida à ce moment de s'intéresser à l'oeuvre de son père.

Le lendemain, Aloysius vint en son bureau et s’approcha de Trandriskar. L’homme était âgé mais la flamme de la jeunesse ne semblait pas s’être encore éteinte dans ses yeux. Sa chevelure était drue malgré son age avancée et reflétait le soleil levant dans des teintes argentées. Son visage était anguleux et restait inexpressif. L’homme était grand (pour un homme), il avoisinait les 6 pieds ( soit environ 1m 80). Il était maigre et semblait avoir passé sa vie assis sur un siège. Trandriskar était toujours propre et avait un parfun des plus séducteurs. Aloysius commença:"
- Je veux tout savoir sur les activités de mon père. Commençez du début jusqu'à aujourd'hui, qu'elles sont ses boutiques, combien il en a, son capital, ses employés, sesprojets. Je veux tout savoir, et n'oubliez rien.
Trandriskar parut surpris d'une telle vivacité mais se ressaisit rapidement.
- Vous voulez tout savoir du début à la fin? Votre père était un grand homme, sa vie est longue à résumé. Il aura tant fait.
- 2vitez les informations superflues, conseiller Trandriskar, s'il-vous-plait.
- Bien, comme vous le souhaitez, Monsieur. Je commencerai donc par le debut. Monsieur le Conte Arthénor est né il y a déjà 65 ans dans le calendrier solaire, dans une petite bourgade de la fédération. Il fugua à l'age de 15 ans pour quitter la famille nomade dont il était issus et marcha longtemps jusqu'à se retrouver ici, en Aflëgsus.

"il vécut tout d'abord de petit métier, travaillant de droite à gauche. Il finit par acheter son propre magasin, puis il en acheta d'autre, jusqu'à devenir ce qu'il était jusqu'à sa mort"
- Je suis persuader que vous me cacher quelque-chose Trandriskar.
- Je vous assure que je vous ai raconté tout ce que je savais.
- Bien, nous verrons cela plus tard alors.
Aloysius quitta la pièce et se dirigea vers la bibliothèque de son père, située deux étages plus bas. Le comportement du conseiller lui semblait trouble: il lui paraissait si dévoué que cela sonnait étrangement, tel un comportement hypocrite. De plus, il lui cachait des éléments sur les activités de son père, c'était certain. Aloysius arriva devant la porte de la bibliothèque. Celle-ci, paraissait gigantesque, les étagères se contaient par millier, de magnifiques ouvrages entreposés par un réel collectionneur. La pièce était circulaire, construite de façon à faciliter le rangement, Un système de miroir permettait d'illuminer la pièce sans offrir aux ouvrages une lumière qui leur aurait été fatale. Comment un seul homme avait-il pu réunir une telle collection? Il y avait là un secret qu'Aloysius souhaitait bien découvrir. Le jeune homme s'approcha de l'étagère la plus proche, et lu les titres des ouvrages à voix hautes:" faunes et flores de l'Arak, La guerre sombre vol.1, la médecine moderne, ...". Il s'attarda sur un album portant le nom :"Encyclopédie". Il le sortit délicatement de l'étagère, en prenant soin de ne pas l'abîmer. Le livre était lourd et de grande taille, il mesurait bien un bon pied de hauteur et 4-5 pouces de largeur. Aloysius le posa sur le bureau qui se trouvait au centre de la pièce d'une hauteur parfaite pour s'émerveiller par la lecture d'un livre ancien. L'Encyclopédie ne contenait que des mots allant de A à Ballarmi (terre situè à des milliers de lieux à l'Est de l'Aflëgsus)

Il tourna negligemment les pages, mais il fut surpris par un mot. Un mot tout-à-fait banal, qui, dans cet ouvrage tout-à-fait anodin semblait prendre une importance phénoménale. Par un procédé magique (selon Aloysius) l'écriture semblait plus grosse, mais ne l'était pas. Elle semblait briller, mais ne brillait pas. Cette impression dérangeante força Aloysius à lire l'article:"
- Archiviste: (nm)
1. Personne préposé aux archives
2. Personne faisant des recherches dans les archives
3. Autrefois appelé Irisien, ils consituent un ordre présent dans toutes les sociétés de ce monde. Son siège à Ketzokalt est un lieu secret [...] (cf.Aflëgsus, page 421)

Aloysius s'interrogea. Ketzokalt? Aflëgsus? Que faisait sa patrie dans la définition des archivistes? Tout cela sonnait aussi faux que les paroles du conseiller. Le jeune homme voulait en savoir plus. Il chercha du regard le tome Aflëgsus dans les innombrables rangées de livres. Il existait des ouvrages de tout genre, aussi bien sur la politique étrangère de la démocratie (eh oui Aflëgsus était une démocratie avant l'empire) que sur l'art d'être grand-mère par Orsal Djir. Aloysius ne trouva pas l'album qu'il cherchait. Et par désespoir, s'assit au bureau. Celui-ci était fait de chêne et était absolument dégarni d'ornement, à l'exception d'un petit sigle représentant une main contenu dans un cercle au centre duquel se trouvait un oeil. Le symbole interpela Aloysius. Quelle beauté dans ce graphisme aussi simple!

L'encyclopédie se trouvait toujours sur le bureau. Un vent venu de nul part s'engouffra dans la bibliothèque. Le souffle vint jusqu'au livre encore ouvert et les pages tournèrent. C'est alors qu'Aloysius comprit. Aflëgsus, 421 n'était une référence à un autre ouvrage, mais la référence à une définition se trouvant dans le même livre, à la page 421. Comment avait-il pu être aussi stupide?

Chapitre 2: La lettre

Le jeune homme empoigna l'encyclopédie et se mit à tourner les pages du livre frénétiquement non sans délicatesse. Le bruit des feuilles de papier qu'on froisse et l'odeur exquise de vieux parchemin lui embrumait l'esprit. Il arriva enfin à la page 421. La définition d'Aflëgsus se trouvait là évidement, mais autre chose le retint. Dans cet ouvrage, qu'il avait feuilleté seulement quelques instants auparavant, une enveloppe d'un noir aussi profond que l'ébène était entreposée.

Quelque chose de plus surprenant encore le fit trembler. La lettre lui était adressée. A l'intention d'Aloysius Arthénor était écrit de lettre rouge comme le sang sur le papier noir. Qui avait mis entreposé cette enveloppe ici? qui savait qu'il allait la trouver dans le plus anodin des ouvrages de la bibliothèque de son père? Il aurait pu la trouver des années plus tard, ou même ne jamais la trouver. C'est sa main tremblante qui s'approchat de la lettre. Elle l'attrapa d'un mouvement d'un geste peu assuré. Aloysus ouvrit précautionellement l'enveloppe.

Le papier était fin et agréable au touché. L'écriture quand à elle était élégante et le style était fluide et d'une puissance rare. Aloysius reconnut l'écriture de son père. Cet être qu'il avait à peine connu. A sa pensée, Aloysius laissa couler une larme venu de son oeil. Celui-ci se ressaisit et lu la lettre à voix haute:"
- Mon cher fils, quand tu trouvera cette lettre, je ne serai sûrement plus de ce monde, et si je suis encore en vie, ne m'en parles sous aucun prétexte, tu devra trouver les réponses par toi-même."
Aloysius soupira
"- Je sais que tu es intrigué par les Archivistes depuis que tu as lu cette définition dans l'encyclopédie comme je le fus moi-même à ton âge. Ce symbole sur ce bureau sur lequel tu es en train de lire cette lettre est le leur. Bien sûr, c'est le seul indice que je vais te donner. je te demande juste de les retrouver. En faisant cela, tu trouvera les réponses à tes questions."
Aloysius se disait ironiquement :"mais bien sûr" et reprit la lecture.
"- Tu dois me prendre pour un fou, et j'aurai préféré l'être réellement. Malheureusement ce n'est pas le cas. D'étranges forces sont à l'oeuvre sur cette terre.