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 L'âme du magicien

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MessageSujet: L'âme du magicien   L'âme du magicien EmptyMar 20 Mai - 16:57

I. Le vent tourne :




Le soleil venait de se lever sur la cité portuaire de Vandanar, apportant la promesse d’une belle journée. Partout les oiseaux chantaient à tue-tête réveillant ceux qui s’étaient attardés dans leur lit.

_ Tu vas te taire sale piaf ! ! Comme à son habitude, Derendar était d’humeur exécrable. Il avait passé toute la nuit à regrouper les informations collectées sur la confrérie d’Asgarion et put ce coucher que très tôt ce matin. Mais voilà que maintenant ces maudits oiseaux l’empêchait de dormir.

Après plusieurs minutes Derendar, finit par se résigner et se leva en faisant tomber maladroitement une pile de documents qui alla rejoindre les livres éparpillés sur le plancher. Derendar était le Gardien du Savoir du Royaume Vandaréen, grâce à ce poste il avait un grande influence sur le roi, une position idéale, mise à part qu’il doive travailler au sommet d’un tour au milieu d’une tonne de livre. Non pas qu’être seul le dérangeait, bien au contraire. L’inconvénient était qu’il devait monter tout les jours jusqu’au sommet de cette tour pour travailler, heureusement il avait réussit à obtenir qu’on y place un lit, et depuis il ne descendait que rarement de son perchoir.

Derendar se dirigea vers l’unique fenêtre de la pièce respirer afin l’air du large et accessoirement lancer quelques pierres sur l’oiseau qui avait gâché sa nuit. Au loin la mer scintillait de mile feux sous les rayon du soleil, les navires sortaient du port dans flot ininterrompu.
Le Gardien du Savoir fonça les sourcils en remarquant qu’aucuns navires n’entraient dans le port. Etrange quand on sait que Vandanar est le plus grand port du commerce du pays, voire même du continent, de plus les trières et les Dromons n’étaient plus à quai.

Le vieil homme poussa un juron et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit violemment. Il entendit alors un bruit sourd comme si la porte avait heurtée quelque chose, puis le cri d’une personne tombant dans les escaliers.
_ Oups ! Ça devait être mon petit déjeuné…
Une fois arrivé en bas de l’escalier, et après avoir prit soin d’enjamber le serviteur étendu au sol et lui avoir fait la leçon pour avoir reversé son repas, Derendar se dirigea vers la salle du trône. Quelque chose clochait, il en était sur, peu lui importait si le roi était occupé ou non, il voulait des réponses et tout de suite.

Arrivé à mi-chemin il s’arrêta, il avait l’impression d’être suivit, pourtant il avait beau se retourner, emprunter des détours, revenir sur ses pas, il ne voyait pas quelle personne pouvait l’espionner. Irrité, il sortit une pierre noire ayant une étrange gravure de sa poche. Il n’aimait pas y avoir recoure, mais si il voulait être tranquille, il n’avait pas le choix. Il prit sa respiration et prononça quelques paroles inintelligibles . Aussitôt Derendar sut pourquoi il n’avait pas put repérer espion avant.

_ C’est bon, montrez vous Hérizot ! Cessez vos enfantillages !
Un enfant assit dans un coin poussa un soupir et se leva, son image se brouilla, et Derendar se retrouva en face d’un jeune homme portant un uniforme de l’armée.
_ Comment vous avez fait ? Pourtant cette apparence est l’une des meilleurs, personne ne se méfie d’un enfant !
_ Vous avez beau être un Menzaï vous n’êtes pas très doué mon ami, nous sommes dans un château ici. Croyez vous vraiment qu’il y ai beaucoup d’enfants à ce tourner les pouces ici ?
Bien sur il avait dû utiliser la magie pour le repérer, mais ça Hérizot n’était pas sensé le savoir, Derendar aimait impressionner les Menzaïs, eux qui se vantaient de savoir tout sur tout.
_ Un enfant feignant hein ? Hérizot fit semblant de réfléchir. A part le prince, il n’y en a pas ici… Hé mais attendez c’est une idée ça ! Je pourrais…
_ Laissez tomber, vous savez bien que c’est interdit. Rendez vous utile plutôt, j’ai remarqué ce matin que nos navires de guerre n’étaient plus à quai, vous avez une explication ?
_ Marchons un peu, ça nous permettra d’éviter les oreilles indiscrètes.
Derendar suivit le Menzaï jusqu’au parc, un fois arrivé, celui-ci commença à parler.
_ Il y a des rumeurs qui courent, on parle de guerre. Les Agashs seraient entrain de construire une immense flotte.
_ Ne soyez pas stupide voyons ! Si les Agashs veulent nous attaquer, ils ne passerons jamais par la mer, c’est bien trop risqué pour eux, ils viendrons par les terres de l’est ou de nord.
_ Je ne pense pas avoir dit que nous étions la cible…
_ Vous n’y pensez pas !
_ Si. Les Agashs suivent un certain code de…. Quel est cet étrange mot déjà ? De l’onur ?
_ Honneur.
_ C’est ça ! s’exclama le Menzaï frappant des mains, bref pour eux attaquer une nation aussi petite que la notre est une honte, si leur empereur leur en donnais l’ordre, il ne fait aucun doute qu’il serait la risée de son pays pour les siècles à venir.
_ Passez moi les détails, je vous en pris.
_ Bien, le seul pays qui pour eux vaut le coup d’être envahit c’est le Saint Empire Divin.
_ Je vois, donc comme nous devons assurer la protection de leurs cotes, notre flotte est partie détruire les navires Agashs avant qu’ils ne soient prêts ?
_ Pas vraiment non… Nous tenons là une occasion historique, les nouvelles qui nous parviennent du nord affirment que le l’empereur Salamar est mort, le Saint Empire n’a jamais été jamais aussi faible, le vent est entrain de tourner ! Nous allons laisser les Agashs les envahir, et nous pourrons pendant ce temps là nous emparer d’une énorme partie de l’Agashie, vu qu’elle sera virtuellement vide d’hommes !
Derendar s’arrêta et ce mit à réfléchir.
_ Ce plan est purement diabolique ! Non seulement, on s’empare d’un grand territoire, mais en plus on passera pour des alliés fidèles du Saint Empire en déclarant la guerre aux Agashs. Sans compter que lorsque la guerre sera finie dans le nord, le vainqueur quelqu’il soit sera trop faible pour nous attaquer… Mais pourquoi notre flotte est-elle partie ?
_ Officiellement c’est pour piller un peu les Protectorats, officieusement c’est pour retenir les Agashs dans le Saint Empire lorsque la guerre aura commencée, ainsi ils ne pourrons pas envoyer de renforts dans le sud .
_ Magnifique s’extasia Derendar, comment avez vous appris tout ça ?
_ Disons que j’ai un peu écouté aux portes…
_ Continuez comme cela et vous ne tarderez pas à devenir chef de l’Organisation !
_ Je vous remercie , dit Hérizot en s’inclinant, maintenant si vous voulez bien m’excusez j’ai du travail, on m’a chargé d’éliminer les espions Impériaux se trouvant sur l’Empire Agash, histoire d’offrir une belle surprise à Celestus dit-il avec un sourire carnassier.
_ Amusez vous bien, et n’oubliez pas les Agashs n’utilisent pas de dagues et ne frappent jamais de dos !
Le Menzaï renifla d’indignation :
_ Que vous me preniez pour un lâche, je peux encore comprendre, mais ne me prenez pas pour un amateur.

Derendar eut un sourire, les Menzaïs étaient si arrogants…


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MessageSujet: Re: L'âme du magicien   L'âme du magicien EmptyVen 23 Mai - 22:15

II. Le Nécromancien :





Depuis la fin de la Guerre Sombre, les montagnes bordant l’ancien Empire d’Arak avaient été désertées par ses habitants, aujourd’hui, les rares créatures vivants dans ces contrées n’étaient autres que les redoutables dévoreuses, ou des être assez puissant pour leur tenir tête, Nasvak faisait partie de la seconde catégorie.

Cela faisait maintenant plusieurs siècles que Nasvak avait fuit sa ville natale. Les êtres humains étaient bien étranges, plutôt que de se remettre à sa grande sagesse et de le laisser utiliser son immense pouvoir pour les guider vers la gloire et la propriété, ils avaient préférer le chasser. Cela avait été un des pires moments de sa vie, pendant des semaines ils l’avaient attaqué sans relâches. Finalement, il avait réussit grâce à un de ses plus beaux tours à leur fausser compagnie. Profitant de l’obscurité de la nuit, et de la fête qu’organisaient ces misérables traîtres croyants à sa mort, Nasvak avait put fuir vers le sud, s’enfonçant de plus en plus profondément dans les montagnes. Puis, vint un jour ou il trouva enfin ce qu’il cherchait, une ancienne forteresse située à plusieurs centaines de lieus de premier village. Dans son antre, Nasvak commença à étudier une nouvelle forme de magie, il avait toujours été doué dans ce domaine, et ils parvint sans trop de difficultés à maîtriser la nécromancie.

Aujourd’hui, nul ne pouvait rivaliser avec lui, il était de venu le plus puissant des nécromancien et le plus âgé. Il avait plus de 400 ans. Mais, il le sentait, son corps avait atteint ses limites, bientôt il serait totalement incapable de bouger et la mort le prendrait. Heureusement, il s’était préparé à cette éventualité, depuis plusieurs années il formait de nombreux nécromanciens, assez nombreux pour appuyer une armée en temps de guerre.

Nasvak, sortit de sa torpeur, il venait de sentir une présence étrangère se rapprochant, il envoya son esprit à la rencontre de l’intrus et se rendit compte qu’il ne s’agissait pas d’un de ses sbires. Peut-être l’avait-il retrouvé, peut être allait-il enfin livrer le combat qu’il attendait de puis si longtemps…

Un peu être entra dans la salle ou trônait le maitre-nécromant, une fois qu’il fut assez proche, il s’effondra au sol en tentant touchant le sol avec son front. Nasvak se surpris à être déçut, non il ne s’agissait pas d’un adversaire digne de lui, ce n’était qu’un simple messager.

_ Qu’as tu à me dire misérable, lui demanda Nasvak d’une voie traînante.
La créature releva la tête et jeta un coup d’œil de chaque cotés comme s’il espérait y trouver une sortie, sa peur était palpable, une chance pour lui, Nasvak appréciait inspirer la peur.
_ Seigneur Nécromant, dit-il d’une voie gémiarde, l’Empereur m’envoie pour vous informer que sa flotte sera bientôt prête, et il vous présente toutes ses félicitations, il ne pensait vraiment pas que vous puissiez vaincre l’Empeur-Dieu Salamar.
_ Comment ! Rugit Nasvak.
Le petit être se ratatina d’avantage.
_ Je vous prie de m’excuser, mais je cite les parole de l’Empereur mots pour…
_ Ce n’est pas ça imbécile ! Tu m’as dit que Salamar avait été détruit non ?
_ Oui…
Nasvak s’enfonça dans son siège se mit à gratter son menton, signe qu’il réfléchissait.
_ C’est impossible… Salamar ne peut avoir été détruit, moi même je ne suis pas de taille contre lui, du moins pas avec ce corps. Qui a prit sa succession à la tête de l’Empire ?
_ Un certain Celestus, mon Seigneur.
_ Hum… C’est l’un de ses plus grand fidèle, donc ce n’est pas un mage qui l’a tué, car, il aurait pris sa place, et ce n’est pas non plus un Menzaï. Non ! Salamar n’aurait pas été vaincu par des créatures aussi faibles… As tu d’autres informations ?
_ Les habitants du Saint-Empire disent avoir fait un étrange rêve, dans lequel Salamar leurs disait d’obéir à Celestus car il remontait au ciel. Il est sûrement mort.
_ Qui t’as dit que je souhaitais avoir ton avis ! C’est très mauvais. Salamar est sûrement toujours vivant.

Le messager laissa échapper un hoquet de surprise. C’est fut trop pour Nasvak, il pointa du doigt l’Agash et prononça deux mots, immédiatement un nuage noir jaillit de la paume de sa main. Le messager effrayé tenta de s’échapper, mais les lourdes portes se refermèrent devant lui.

Nasvak éclata de rire.
_ N’aie craintes misérable humain, je vais donner un sens à ta vie, lorsque ton âme est séparée de ton corps, cela créé une forme d’énergie, énergie dont je vais me repaître.

Le nuage engloba le messager, tenta de se débattre, mais commis l’erreur de respirer le poison présent dans le nuage eut rapidement raison de lui. Nasvak sentit l’énergie vitale de sa victime déferler dans ses veines, cet afflux de puissance lui était indispensable, avec cela il pourrait prolonger encore un peu sa vie, chaque être qu’il tuait le rapprochait un peu plus de son but ; la vie éternelle. Mais les choses étaient entrain de prendre une tournure pour le moins intéressante, avec Erkass Salamar en vadrouille, il allait devoir redoubler de prudence.

Le nécromancien posa son regard sur le cadavre et soupira, il venait de tuer le messager de l’Empereur et à tout les coups celui-ci allait encore le lui reprocher… Nasvak concentra son pouvoir dans sa main et le projeta sur le corps, celui-ci se releva immédiatement. Nasvak n’était pas un nécromancien de bas étage, ses zombies pouvaient se mouvoir aussi rapidement que n’importe quel être vivant.
_ Messager, je veux que tu te rendes à la cour de l’Empereur, préviens le, il doit hâter ses préparatifs, la flotte doit partir avant la fin du mois. Qu’il redouble de vigilance, les espions ennemis peuvent déjà être au courant de notre plan. Il doit immédiatement fermer les frontières. Mes élèves rejoindrons les troupes dans une semaine, et à se moment là, nul ne pourra s’opposer à nous, pas même cette pathétique flotte Vandaréenne. Les heures du Saint Empire sont comptées !


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MessageSujet: Re: L'âme du magicien   L'âme du magicien EmptyVen 29 Aoû - 12:15

III. Réunion secrète :



La journée touchait à sa fin, aussi Derendar avait cessé de recopier un ouvrage sur la Guerre Noire pour s'adonner à son activité favorite : regarder son assistant essayer de classer les quelques milliers de livres entassés sur le sol de sa tour. Mais il fut bientôt dérangé par un nouvel arrivant.

Sans prendre la peine de frapper deux hommes entrèrent dans la salle de travail de Derendar, celui-ci réprima de justesse un juron lorsqu'il reconnut les deux hommes, le roi Faeroe II et le grand amiral Vollen.
_ La coutume veut que l'on s'incline devant le roi et pas que l'on reste couché. Nota l'officier.
_ Le roi m'a donner cette pièce pour que je puisse m'occuper des archives, on peut donc en conclure que je suis ici en territoire indépendant non ?
_ Si vous partez de se principe, je vais vous boucler vos frontières et vous sucrer votre salaire !
_ Laissez tomber amiral, Derendar est une tête de mule. Soupira le roi qui avait déjà visiblement passé une dure journée.

Derendar se dirigea vers son bureau et fit signe à ses deux invités de le suivre. D'un geste il congédia son assistant.
_ Bien ! Je présume que vous n'êtes pas monté jusqu'ici pour me parler de l'étiquette de la cour, non ?
Le roi s'installa dans un fauteuil et prit la parole après quelques instants.
_ En effet. Nous avons eut comment dire... Un problème à Flamnoir.
Derendar blêmit, Flamnoir était le plus gros dépôt d'or de tout le royaume... et l'or était la chose le plus importante au monde pour un Vandaréen.
_ Que c'est il passé ?
_ Un cambriolage, la pierre des âges à été dérobée.
Le grand amiral, qui avait gardé le silence jusque là pris la parole.
_ Vous comprendrez que nous attendons de vous la plus grande discrétion. Si jamais la nouvelle se répandait, nos citoyens n'auraient plus aucune confiance en nous et notre économie pourrait en souffrir.
_ Je suis ravis d'être mis dans la confidence, mais j'aimerais bien savoir pourquoi vous me parlez de tout ça... Car pour être franc, j'en ai absolument rien à faire !
_ Il se trouve que vous êtes notre expert sur la Pierre des Ages.
_ Mais c'est de la folie ! Je sais juste que ce cailloux est une relique de l'Empire Rozannéen et qu'elle servait à des cérémonies religieuses...
_ Vous en savez plus que la plupart des gens. Félicitation, vous partez en voyage dès demain, direct Flam...

Le roi fut interrompu par un vacarme assourdissant, l'assistant venait de s'étaler de tout son long dans la pièce.
Derendar soupira.
_ Quelle pitié ! Il ne sais même pas écouter aux portes, je vous l’avais bien dit que j'étais entouré d'incompétents !
_ Et j'ai l'impression que sa va durer encore quelques temps, car il part avec vous.
_ Excusez moi majesté mais je ne peut pas quitter la ville, je ne suis pas un aventurier moi... Bredouilla l'assistant.
_ C'est ça ou le peloton d'exécution, pour dire une banalité, vous en savez trop, déclara le grand amiral avec un sourire à faire froid dans le dos.
Derendar soupira une nouvelle fois.
_ De toute façon Flamnoir est juste à coté, pas besoin d'être un aventurier Flyn.
_ Euh... Mon nom c'est Vindel.
_ Bah c'est pareil.

Le roi se leva.
_ Bien maintenant que ce détail est réglé voici se que j'attends de vous, allez à Flamnoir, découvrez comment notre voleur a put forcer le système de sécurité, découvrez son identité et retrouvez le ! Et rappelez-vous, départ dès demain.


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MessageSujet: Re: L'âme du magicien   L'âme du magicien EmptySam 6 Sep - 13:33

IV. Voyage vers Flamnoir :


Derendar était le premier à le reconnaitre, il avait parfois tendance à exagérer. C’est ce qui c’était produit lorsqu’il avait dit à Vindel que Flamnoir était juste à coté, en réalité la cité ce trouvait au centre du royaume, à trois jours de voyage de la capitale.

Pour ce trajet, le gardien du savoir avait obtenu du roi qu’il soit escorté par une petite troupe de soldats, moins pour les protéger, car les routes étaient assez sûre, que pour porter ses bagages. En tant que gardien du savoir, Derendar était ce que l’on pour appeler un érudit, et il ne se déplaçait jamais sans un lot de pierres étranges ainsi qu’une montagne de livres, encore que ses derniers avaient surtout pour fonction de martyriser les soldats charger des les porter puisque Derendar les connaissait parfaitement, et pour cause, il en était l’auteur !

Ils partirent donc peu avant l’aube dans le but d’éviter l’agitation que connaissait la ville. Mais même à ces heures la cité marchande bouillonnait d’activité, des commerçants du monde entier se croisaient dans les boulevards de la capitale. Dès qu’ils eurent franchit l’abri des murailles de la cité, ils durent traverser la bande de terre reliant la presqu’île de Vandanar au reste du continent. L’isthme n’était que peu fréquenté, les rafales de vents qui le balayaient le rendait inhospitalier contrairement à la cité, protégées des bourrasques par ses hautes murailles. Les voyageurs avaient pour habitude de se rendre à la capitale par la mer, en accostant dans l’un des nombreux ports de la citée, aussi Derendar ne rencontra que des soldats. Car bien qu’étant inhospitalier le site n’était pas pour autant sans intérêt stratégique, il s’agissait de la seule voie d’accès terrestre d’accéder à Vandanar autant dire la seule chance pour un ennemi de prendre la capitale.

Après avoir traversé l’isthme, le petit groupe pris la direction du nord, traversant la campagne Vandaréenne. Le reste du voyage fut dans l’ensemble des plus monotones. Derendar garda le silence durant la plus grande partie du voyage. Il n’avait posé que quelques questions au capitaine de l’escorte pour jauger son intelligence avant de repartir en grommelant après c’être rendu compte que celui-ci était ce qu’il appelait « un débile profond ».

Le seul moment digne d’intérêt durant ce voyage eut lieu le dernier jour, peu avant d’arriver en vue de Flamnoir, une quinzaine d’individus surgirent au détour d’un chemin.
Ayant senti l’agitation qui régnait Derendar sortie de la rêverie dans laquelle il était plongé et rejoignit le capitaine, en tête du groupe.
_ Que se passe-t-il ici ?
Le capitaine se retourna, visiblement agacé vers l’érudit.
_ Ca ne se voit pas ? Des types qui se prennent pour des bandits de grands chemins veulent nous rançonner.
Derendar soupira.
_ Je l’ai bien vu ! Dites le moi si je me trompe, mais n’avez-vous pas par hasard ces trucs pointus que l’on nomme épée ? Vous savez à quoi ça sert hein ? Vous avez reçut un stage pour ça ou une formation non ? Alors massacrez-moi ces gueux !
Visiblement gêné de la tournure inattendue des évènements le chef des bandits pris la parole en bredouillant :
_ Heu… On n’est là si vous vouv-lez ! On est trente et…
_ On est quinze chef, l’interrompit un de ses hommes.
_ Ouais, bah on est plus que vous quoi donc filez vot’e Or.
_ Ciel ! s’exclama Derendar, vous avez vu capitaine ? On a trouvé quelqu'un de plus stupide que vous !
L’intéressé émit un grognement qui ressemblait fortement à une succession d’insulte bien choisies avant de reprendre la parole.
_ Ne vous inquiétez pas vieillard, on est peut être que cinq soldats, mais nous sommes bien plus redoutables que cette bandes de fermiers.
_ Vous n’êtes pas des chevaliers du Noscrum non plus.
Derendar s’interrompit, baissa la tête pour regarder une petite pierre qu’il venait de sortir de sa poche. Lorsque son regard croisa celui du capitaine, Derendar éclata de rire.
_ Laissez-les moi capitaine, je vais m’en charger. Seul.
_ Seul !!! Vous êtes fou ?!?

Derendar fit un geste dédaigneux en désignant les bandits.
_ Salut les gars ! Vous voulez notre Or il parait hein ? Désolé mais il va falloir m passer sur le corps ! Déclara-t-il tout en jonglant avec sa pierre.
Les bandits interloqués regardèrent successivement les soldats et le gardien du savoir.
_ Non, non ! Ne vous inquiétez pas, ils ne feront rien. C’est promis. Ajouta-t-il avec un grand sourire.
Cette dernière remarque eux pour effet d’affoler encore un peu plus les gueux. Finalement le chef des bandits regroupa tout son courage et se rua vers Derendar, bientôt imité par ces acolytes.
Profitant des derniers mètres qui le séparait encore des brigands, Derendar saisit sa pierre de la main droite et la pointa vers les gueux tout en prononçant des paroles incompréhensibles avant de conclure par : « Dites bonjour à Môlen de ma part, les tocarts ! »
Satisfait de sa rime, Derendar, lâcha la pierre qui reste en l’air, défiant la gravitée. Pendant quelques instants rien ne produisit, puis sans signes avant-coureurs un flot de flammes noires jaillit d’une rune gravée sur la pierre et engloutit les bandits.

Lorsque les flammes disparurent six bandits gisaient au sol, brulés vifs, les autres souffraient de nombreuses brûlures.
_ Ah ! J’ai mal dosé la puissance… Déclara Derendar tout en ramassant la pierre magique encore brulante.
Les survivants restèrent un instant bouche-bée devant celui qui semblait être un magicien avant de détaler alors que celui-ci semblait lancer une nouvelle incantation.

Voyant qu’il n’y avait plus personnes Derendar s’arrêta.
_ J’ai toujours voulu essayer ça !
Il se retourna vers les soldats et son assistant qui semblaient aussi effrayés que les bandits.
_ Sorcellerie ! Hoqueta le capitaine.
_ Mais non mon vieux, il suffit juste de savoir lire pour avoir ce pouvoir. Evidement vous n’êtes pas prêt d’y arriver !
_ Mais je sais lire !
_ Le Rozannéen ? Bon trêve de blabla. On s’arrête manger ici ? Vu qu’il y a déjà de la viande grillée…
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