II. RENCONTRE
Avant que l’inconnu n’ai put faire le moindre geste Vindel se jeta sur un glaive et se mit dans une position plus ou moins martiale.
_ Ho : Du calme gamin pose ton couteau tu risques de te blesser…
Le jeune soldat fut soulager de voir que l’étranger n’était qu’un homme, pendant un moment il avait craint que ce ne soit en réalité un Garou revenu pour se repaître des corps.
_ Qui êtes vous et que faites vous ici demanda l’adolescent en agitant son arme sous le nez de l’homme.
_ T’es sur que tu ne veux pas poserez ça ? Gémit-il.
_ Répondez à mes questions !
_ Bien, bien, je suis Haros, et se suis originaire d’en face dit il en faisant un vague geste en direction de la mer.
_ En face ?
L’homme soupira :
_ Mais oui ! En face sombre crét… Mon jeune ami, je suis originaire de la modeste cité de Ravenne…
Vindel resta muet quelques instant rêvait-il ou le type qu’il menaçait venait de l’insulter ? Il sera un peu plus le glaive dans sa main et dit d’une voix qu’il voulais assuré :
_ C’est bien joli tout cela, mais ça ne me dit pas ce que vous venez faire ici.
_ Hé bien vois-tu je suis médecin et c’est par un extraordinaire hasard que je suis passé dans le coin lorsque le combat touchait à sa fin. Aussi, après m’être assuré qu’il n’y avait plus aucuns dangers, mon âme généreuse m’a poussé à venir en aide à mais semblables…
Vindel resta silencieux, il était évidant que ce Haros de Ravenne ne lui disait pas la vérité.
_ Votre sac m’a l’air bien lourd… Puis-je savoir se qu’il y a à l’intérieur ?
_ Il s’agit de plantes médicinales car comme je vous l’ai dit je suis med…
_ Ouvrez votre sac, soupira Vindel
Manifestement pas très à l’aise l’homme s’exécutât et jeta au sol le contenu de son sac : une dizaine de statuettes, cinq bourses et trois Ardrihils.
_ C’est sur que si vous soignez avec ça il ne doit plus rester de survivants ironisa Vindel. Bon maintenant vous allez me suivre, je vais vous emmener jusqu’au village et vous allez voir ce qu’il en coûte de piller des cadavres.
L’étranger éclata de rire.
_ Je crois que tu as les mauvaises cartes en main pour jouer aux héros gamin ! Premièrement il ne fait aucun doute que tu ne sait pas te servir d’une arme, deuxièmement, je suis plus grand, plus fort et manifestement plus intelligent que toi. Je pourrais m’échapper dès je le voudrais.
Vindel n’en croyait pas cet oreilles ce Haros était d’une arrogance folle, furieux il secoua à nouveau son arme devant le nez de l’individu mais dans sa précipitation l’arme lui glissa des mains et tomba au sol.
_ Absolument ridicule fermier, siffla Haros en sortant une dague de sa tunique. Et maintenant tu vas m’écouter gamin. Déjà la première chose à faire lorsque l’on à déserté ce n’est pas courir jouer au héros dans le village du coin à moins de vouloir finir en friandise pour chauves-souris mais de disparaître, ce faire oublier, ensuite lorsque l’on ai suffisamment intelligent on ne menace pas le premier venus surtout quand on ne sait pas se servir d’une arme.
Vindel n’avait pas eut le temps d’y penser mais ce que venait de lui dire le voleur était sûrement vrai, plus jamais il ne pourrais rentrer chez lui, en une journée sa vie avait basculée, si seulement il ne s’était pas caché… Peu être aurait-il survécut… Au pire il aurait été tué mais n’aurais pas eut à vivre en fugitif… Soudain une sinistre pensée lui vint à l’esprit.
_ Qu’allez vous faire de moi ? Me tuer ?
L’homme soupira…
_ Toute suite les grands mots… Non à l’origine j’avais pensé faire un petit tour dans le village du bas pour leur vendre un déserteur, mais comme tu me l’as fait remarquer je risque d’être mal accueillit puisse que tu pourrais me dénoncer pour vol… Mais heureusement pour toi je t’ai trouvé une utilité, il se trouve que lors de mon exploration des lieux j’ai trouvé un coffre qui semble contenir la paye des gardes… Et un joli supplément, le commandant du coin devait se livrer à quelques activités mal honnêtes vu que l’on est sur la cote je dirait que c’est un pot de vin des contrebandiers Estuariens ou peut être des Gênois…Donc si tu veux rester en vie tu vas me suivre avec ce coffre jusqu'à ce que je puisse m’en débarrasser.
_ Je n’ai pas l’intention de vous servir de… de mulet !
_ C’est toi qui vois. Il appuya légèrement la pointe de son arme sur la gorge de du jeune homme. Si tu veux servir de pique-nique aux cerbères c’est pas un problème pour moi.
Vindel avala difficilement sa salive.
_ Et si je vous aide ?
_ Je te lâcherais à la première ville ou je pourrais vendre tout ça bon maintenant à moins que tu n’ai envi d’attendre la nuit il faudrait bouger d’ici au plus vite.
_ D’accord on va faire ça alors….